lundi, mai 16, 2005

Fol espoir...

Je lui ai demandé de faire son choix il y a quelques semaines. De rester, en s'engageant, ou de partir.

Il a choisi de partir. Disant que nous deux, c'était pas possible.

Depuis, j'ai tenté du mieux que je le pouvais de panser mes blessures. Autant qu'on peut le faire quand on sait que la raison de la rupture n'est pas le manque d'amour que l'on éprouve l'un envers l'autre. Et, j'en suis arrivée à me convaincre qu'il avait raison... que nous deux ça ne pouvait pas marcher. La seule chose à laquelle je n'arrivais pas à me résigner était de ne plus jamais le voir, ne plus le toucher, ne plus le sentir. Ce deuil, je ne l'avais pas encore fait. Je ne l'ai toujours pas fait.

Cet homme, il a une folie en lui qui me plait tant. Un côté petit garçon complètement craquant. Un corps d'homme des plus... excitants. Une douceur et une animalité déstabilisantes. Une franchise parfois déconcertante.

Mais, il est surtout celui pour qui j'ai laissé tomber mon armure. Pour qui, j'ai cessé de me protéger. Il a été le premier à naviguer sur les rives de mon corps après cette nuit d'il y a 10 ans. Il m'a réconcilié avec la vie, avec mon corps. Il est venu foutre en l'air toutes mes certitudes de fille qui vivait dans sa tête en me donnant le goût de prendre le risque de souffrir pour connaître enfin les beautés de l'amour.

Et, j'ai compris en fin de semaine que tout comme moi, il n'arrivait pas à nous laisser partir. Je savais qu'il me manquait. Mais pas autant qu'avant de lui reparler. Je savais qu'il me possédait. Mais pas autant qu'avant de lui reparler.

Samedi, il m'a tenu des propos que je voudrais oublier parce qu'ils semblaient être la promesse d'un avenir possible pour nous deux. Samedi, il a laissé tombé la sienne, son armure. Mais je le connais, mon bel amour. Je sais qu'il a ouvert son coeur. Et je sais qu'il aura peur... Je sais qu'il retournera derrières ses barricades pour ne pas se laisser atteindre.

J'avais cessé d'attendre. D'attendre qu'il vienne vers moi. D'attendre qu'il s'ouvre un peu. D'attendre qu'il croit en lui suffisamment pour nous donner une chance.

La blessure commençait à peine à guérir. La cicatrice s'infectait encore parfois. Ou elle démangeait affreusement. Mais, le processus de guérison était enclenché et j'étais confiante, même si encore très souffrante.
Mais encore une fois, il est venu foutre en l'air mes certitudes. Les quelques certitudes qu'ils me restaient de la fille qui vit encore parfois dans sa tête.

Je voudrais oublier les mots qu'il a écrits samedi... Je le voudrais tant.
Mais, au fond de moi, j'ai encore cet espoir. Ce fol espoir. Que nous deux, ça peut être possible.
Et la vérité, c'est que je suis encore toute à lui. Rien qu'à lui... Et qu'il le sait.

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