lundi, avril 18, 2005

Ce soir...

Ce soir, les mots sont prisonniers de mon âme. De mon âme torturée, épuisée, tannée de ces incessantes guerres, que je me livre à moi-même au fond.

Mon âme est si épuisée, si fatiguée de lutter que mon corps en est malade. Épuisé lui aussi. À bout de force. À bout... tout simplement.

J'ai choisi la lumière. Et pourtant, c'est parfois si difficile d'aller vers elle. Parce qu'au fond de moi, je connais la vérité. Cette vérité qui me fait mal et qui m'empêche d'aller de l'avant. Parce que, c'est avec lui, avec E., que je voulais cheminer vers la lumière. J'y ai cru. J'y ai vraiment cru. Et ce soir, je dois m'avouer vaincue.

De notre relation, il ne reste qu'une faible flamme, qu'une faible lueur. Par moment, j'ai envie de souffler pour qu'elle s'éteigne à tout jamais. Mais à d'autres instants, j'y crois encore si fort que je me dis que je pourrai rallumer cette flamme... que cette faible lueur redeviendra lumière.

Ce que la vie essaie de m'enseigner à travers mon corps épuisé et malade, ce que la vie essaie de me dire c'est que ce n'est pas la lumière que je dois choisir... c'est moi. Je dois aller vers moi. Me retrouver. Redevenir celle que j'ai été avant E. Et je lutte contre ça. Parce que je veux E. Je ne suis pas encore prête à le laisser partir. Pas avant de l'avoir retoucher une dernière fois. Pas avant...

Ce soir, je m'éteins encore un peu plus. Cette faible lueur dont je vous parlais... c'est moi au fond. J'ai le choix de souffler pour m'éteindre complètement. Mais je ne suis pas prête... pas encore. Parce que, j'y crois encore.

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